mon marathon du beaujolais

ce samedi matin, mon réveil de 12kg (ma fille)sonne à 7h ; la nuit s'est bien passée même si en ce moment je dors mal

Le rituel d'avant course se met en place : gatosport, café, s'habiller, pipi caca...
8h20, je décolle pour arriver tôt sur la place du marché ; j'ai rdv avec mon oncle gérard et sa voisinne qui courent aussi ce marathon
l'ambiance est déjà bonne

nombreux sont les participants déguisés j'ai ainsi croisé peter pan et le capitaine crochet

sans oublié une mariée

puis c'est le moment de prendre les cars direction fleurie (1/2 heure de route)



A la halle des sports de fleurie l'ambiance monte d'un cran

on finit de se préparer et on donne son sac qui sera convoyé jusqu'à villefranche
Départ pour la ligne
 c'est le moment de révéler mon déguisement


sur la ligne le  speaker nous chauffe à fonds ; je suis serein, détendu. je profite au maximum du moment
je croise philippe, un très bon copain qui fait son 3ème marathon.


je pars tranquille, le premier kilo est en descente ; je discute, je blague, je suis heureux

il fait beau il y a plein de monde qui nous applaudissent
le parcours n'est pas plat mais ça je le savais ; je me mets dans mon allure (environ5'20 au kilo) ; je me sens à l'aise.
on passe dans la cours d'un premier château ; il y en aura plusieurs ; on passera même dans les caves du château de pizay : magique.

le château de corcelles


courir déguisé c'est bien on a l'impression d'être une vedette plein de gens vous interpellent, vous encouragent, vous félicitent.
les km se déroulent bien
a saint lager je reçoit les encouragements d'isabelle, la femme de Philippe et de sa petite famille ; s'ensuit une côte assez sévère que j'escalade avec jésus

bon c'est la dernière photo ; à saint lager vers le km 18, se trouvent ma femme, ma fille, mon cousin et ses enfants : un bisou et je me déleste de ma veste qui possédait une poche : plus de poche plus d'appareilmais il fait trop chaud surtout avec le géguisement ; par contre je garde mon gourdin

après le semi les premières petites douleurs commencent à apparaître ; je garde le cap et mon allure ; à l'approche d'arnas celà de vient plus dur ; les lignes droites sont plus longues ; le vent est assez fort et de face ; les encouragements sont nombreux ; ça porte ; je bois et me ravitaille régulièrement ; je sais qu'après arnas le plus dur commence : on sera après le 30ème km et les côtes vont venir
A arnas je rate ma femme ; il y a beaucoup de monde ; après le village, on a l'impression de vide qui heureusement ne dure pas longtemps

les jambes commencent à couiner ; le rythme diminue peut à peut ; je doit même parfois marcher quand la pente semble trop dure ; je connais bien le coin et c'est plus du faux plat qu'une côtemais j'ai l'impression d'être dans un col ; je double philippe qui semble pas bien ; un mot d'encouragement
je continue ; je vois isabelle qui me demande des nouvelles de son mari ; je la rassure ; il arrive même s'il n'est pas bien ; on est au 35ème ; je sais que j'irai au bout en marchand en rampant mais j'irai à l'arrivée.
dans un descente assez raide les crampes au quadri se sont plus sévère sur le plat suivant c'est dure ; je marche de plus en plus souvent ; on est plusieurs dans ce cas ; on s'encourage ; les spectateurs nous encouragent.
la dernière côte ; on est au 38ème kilo ; e n haut c'est le dernier ravitaillement et la descente vers l'arrivée ; je décide de marcher dans cette côte de 5-6% mais qui me paraît être de 12 ou 13% . il y a du monde ; j'en connais certains.

en haut je veux relancer enfin courir quoi et la je suis paralysé par les crampes ; je ne peux même pas marcher ; je n'ai jamais eu des crampes comme cela même après un trail de cette distance je reste quelques minutes sans bouger ; philippe me rattrappe ; je fais un effort pour repartir ; j'arrive à marher puis à trotinner ; au ravito, je bois bien ,on décide de finir ensemble avec philippe ; mais je n'arrive pas à le suivre ; je suis au bord des crampes à chaque pas  ; je marche pebdant 400 mètres environ ; je traverse ainsi gleizé et au moment d'aborder la descente, encourager par 2 accompagnateurs à vélo d'un concuurent je me remts à marcher ; c'est pas la grande forme mais je cours ; je fais attention dans la descente herbeuse
je cours et je vais courir tout le dernier km même dans les escaliers du marché couvert
je cours et je suis heureux malgré les douleurs
il y a pleins de monde qui applaudissent ; je vois et j'entends des connaissances ; c'est bon
j'essaie d'en profiter au maximum ; la sono crache que c'est l'arrivée de l'homme des cavernes ; c'est moi ; je termine mon premier marathon en 4h09

j'arrive à marcher ; j'attends mon oncle avec ma femme et mafille : il terminera 6mn derrière moi à 71 ans !!félicitations chapeau bas tonton
je vais récupérer mes affaires et au ravito, gaver de sucré, je me jette sur le saucisson et c'est sacrément bon
puis je rentre chez moi, non sans avoir trainé et papoté avec ma famille en attendant quelques coureurs
A 17h, j'étais dans la cave de monfrère pour profiter du beaujolais nouveau

 

 

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